samedi 24 octobre 2009

L'automne: magret de canard sauce miel-orange, crumble de butternut et pomme

Magret de canard, crumble de butternut et pomme

L'autre dimanche, premières feuilles oranges, l'automne est là.
Nous avons été passer un moment au Bois de la Cambre, entre des familles aux jeunes enfants déjà emmitouflés et des couples totalisant quelques 120 ans à eux deux.
Nous n'avons pas mangé de crêpes au Chalet de l'île Robinson, il y avait trop de monde. Mais le Chalet, détruit par un incendie voici quelques années, est enfin reconstruit.

L'île Robinson m'évoque toujours, pêle-mêle: la traversée à pied de la surface d'eau y amenant, un jour d'hiver 1986, quand le lac a gelé; les dimanches passés au Bois, quand j'étais enfant et que nous habitions à Uccle; les rollers que je n'ai jamais bien maîtrisés, et les Fischer Price allongeables (vous savez, ceux à la mode dans les années '80-'90) que je n'ai jamais eus...

... et Jacqueline Harpman:
"Nous étions au Bois, mangeant de la crème glacée sur l'île Robinson, à l'heure où les dames font voir leur toilette, le moment préféré de ma mère. Elle était vêtue de mousseline claire, ma grand-mère de surah gris pâle et moi de coton écru, nous étions assises à l'ombre mais la table était recouverte d'une nappe blanche qui renvoyait la lumière dorée sur les visages, nous formions certainement un tableau ravissant dont le spectacle occupait plus l'esprit d'Anita que la conversation."
(La Plage d'Ostende)

Et en rentrant, l'envie d'un vrai plat d'automne.
Je n'aime pas cuire des magrets de canard: trop de graisse, cela sent et l'odeur reste dans l'air pendant des jours. Mais cette fois-ci (et les prochaines fois), l'innovation vient de la cuisson au four...

Magret de canard, sauce miel-orange, et son crumble au butternut et à la pomme

Ingrédients (pour 2 pers.):

- un magret de canard de plus ou moins 300-350 gr.
- 20 cl. de jus d'orange
- 3 c. à s. de miel
- une demi courge butternut
- une petite pomme
- une petite poignée de noisettes
- farine
- poudre d'amandes
- 50 à 75 gr de beurre
- fonds de veau
- sel, poivre, graines de courge

1. Entailler la peau du magret, mettre dans le mélange jus/miel pendant 20 min. Assaisonner des deux côtés.

2. Pendant le temps de la marinade, préparer la pomme et le butternut: peler (avec un économe, ça marche avec les petits butternuts), enlever les graines (pour les deux), couper en morceaux de 3 cm de côté plus ou moins. Mettre dans un plat allant au four, ou dans deux petits ramequins.

3. Dans une poêle anti-adhésive bien sèche et chaude, faire griller deux minutes les graines de courge et les noisettes.

4. Faire le crumble: mettre dans un grand bol à mélange une quantité équivalente de farine et de poudre d'amandes. Je n'ai pas vraiment mesuré, vu que je congèle souvent le crumble qui me reste... disons pour deux à peu près 3 c. à s. de farine bombées et autant de poudre d'amandes. Ajouter les graines de courge grillées et les noisettes grillées et pillées (avec morceaux). Saler. Ajouter à peu près 50 gr de beurre en gros morceaux, et faire un crumble avec les mains, en malaxant jusqu'à obtenir une consistence granuleuse qui s'effrite entre les doigts. Si les morceaux ne tiennent pas ensemble et que cela ressemble plus à de la grosse poudre, ajouter du beurre et malaxer encore. Si les morceaux deviennent trop gros et ont tendance à coller trop entre eux, ajouter un peu de farine et de poudre d'amandes. Parsemer sur l'ensemble butternut/pomme, jusqu'à ce que l'on ne voie plus les morceaux de légumes et de fruits.

5. Préchauffer le four à 180°C., y disposer les ramequins pendant 15 min., ou jusqu'à ce que le crumble soit doré.

6. Dans une bonne poêle anti-adhésive chaude, faire cuire le magret côté peau, pendant 4-5 min., sans matière grasse. Attention, il faut absolument diminuer le feu quand vous mettez le magret, sinon cela brûle et vous obtiendrez un côté carbonisé...

7. Enlever quand la peau est dorée, mettre dans un plat allant au four, verser le reste de la marinade dans le plat. Diminuer la température du four à 100°C, enfourner avec le crumble.

8. Vérifier la cuisson du magret (on l'aime pas trop rosé, donc on l'a laissé à peu près 10 min. au total). Quand il est à la limite d'être prêt comme vous l'aimez (donc vers 5-7 min. dans notre cas), enlever le plat du four, enlever le mélange jus de cuisson et marinade (en laissant l'équivalent d'1 c. à c. histoire que le canard ne se déssèche pas) et remettre au four. Mettre le mélange jus de cuisson/marinade dans un poêlon sur le feu, ajouter un tout petit peu de fond de veau et, si l'envie vous en prend, 1 c. à c. de porto. Amener à ébullition, diminuer d'un 1/3 à peu près.

9. Enlever le crumble et le canard du four. Détailler le canard en lamelles, disposer dans une assiette chaude avec le crumble et la sauce. Servir le tout bien chaud: le canard est un de ces mets qui ne souffre pas d'être dégusté refroidi.

L'automne est ma saison préférée.

Bar au four, fenouil et purée de céleri-rave

Bar au four, fenouil et purée de céleri-rave

Un plat tout blanc et crème, pour un repas préparé rapidement. La seule contrainte reste d'éplucher le céleri-rave...
Ce genre de poisson blanc au four s'invite souvent dans notre cuisine. Simple à préparer, et presque impossible à rater.

Bar au four et fenouil

Ingrédients (pour 2 personnes):

- un filet de bar de 300-400 gr. (cela dépend des appétits)
- un fenouil bio
- une échalote
- une larme de vin blanc
- crème liquide allégée
- sel, poivre au moulin, baies roses, huile d'olive
- herbes: persil et estragon

1. Détailler l'échalote (on peut la faire revenir quelques minutes dans du beurre... ou pas). Couper le fenouil en petits dés.

2. Dans un plat allant au four, disposer dans le fond une couche d'échalotes et de fenouil, saler, poivrer, ajouter une pincée d'estragon et quelques gouttes d'huile d'olive, ainsi qu'une larme de vin blanc.

3. Disposer par-dessus le filet de bar, bien assaisonner. Ajouter dessus quelques morceaux de fenouil et d'échalote (histoire d'empêcher l'assèchement). Ajouter un peu de crème liquide. Personnellement, j'en mets très peu (1 c. à s., pas plus) car je ne cuisine pas à la crème, mais si vous voulez votre poisson avec plus de sauce, n'hésitez pas à en rajouter.

4. Mettre au four préchauffé à 180°C, pendant 20-25 min. Vérifier la cuisson du poisson (qui dépend de l'épaisseur de votre filet). Si vous utilisez du poisson surgelé, prolonger le temps de cuisson de 10-15 min.

5. Sortir du four, partager le filet et la garniture entre les assiettes, et décorer de quelques baies rouges.

Cette recette peut aussi s'accommoder avec du fenouil et du zeste d'orange, des poivrons en lamelles (ajouter alors du pastis et de l'aneth au lieu du vin blanc et de l'estragon), des tomates et de la bière (maman utilise des petits filets de sole roulés et les fait gratiner après), des champignons et du fond de veau/bière brune, des poireaux et du gingembre...

Purée de céleri-rave

Ingrédients (pour 2 grands appétits):

- une boule de céleri-rave
- quatre petites pommes de terre
- beurre
- lait (ou crème)
- sel, poivre

1. Éplucher et laver le céleri-rave. Détailler en morceaux. Éplucher, laver et détailler en morceaux les pommes de terre.

2. Dans une grande quantité d'eau bouillante salée, faire cuire les pommes de terre et les morceaux de céleri-rave, jusqu'à ce que les morceaux soient mous et "écrasables" à la fourchette.

3. Écraser les morceaux de pommes de terre et de céleri-rave à la fourchette (ou avec un presse-purée, bien sûr, si vous en avez un). Assaisonner, accommoder avec un peu de beurre et/ou de crème et/ou de lait, selon vos envies. Nous, on a mis une noix de beurre et une c. à s. de crème, mais la prochaine on essayera avec moins de crème - le céleri-rave dégage un goût très doux et trop de crème rendrait le plat écoeurant.

Monter le plat avec un cercle à pâtisserie rempli de purée, décorer d'un brin de thym ou d'une autre herbe, et de quelques baies roses.

Bon appétit!

lundi 28 septembre 2009

Les cinq bons plans déjeuner

(c) El Vergel

Ce post est dédié à mes chers collègues, présents et passés, Violeta, Michael, Tia, Gillian, Colin, David, Jonna...

Tous ceux qui, vers 12h30 tous les jours, pointent le bout de leur nez dans l'encadrement de la porte avec l'inéluctable question que j'aurais été leur poser deux minutes plus tard:

"So, what are you doing for lunch?"

Parfois, un email vient des autres étages, un peu plus tôt, car on a déjà faim: "What about going for lunch earlier? I am so starving! What are you guys up to?"

Le rituel du lunch, les tours de table interminables sur les méandres de l'administration belge (sujet numéro 1), la cuisine et les restaurants bruxellois, les petits ragots de la galaxie professionnelle...

Lundi: El Vergel
Rue du Trône, 39 - 1050 Bruxelles

On peut avoir des avis mitigés sur le Vergel, ce café/restaurant/snack à l'angle de la rue du Trône et du petit parc privé ING.
On peut même adopter des boycotts, partiels ou définitifs, d'habitude à cause de leur service qui n'a pas plu - il faut quand même dire que 40 min. d'attente pour la table, pendant un temps de midi, dans un quartier d'affaires, ce n'est pas du plus bel effet. Bon, cela n'arrive pas à chaque fois, soyons justes.
Il n'empêche, on ne râte pas le Monday special du Vergel: pour 10,20 EUR, vous avez droit à deux tranches de churrasquito, deux tranches d'avocat, deux demi-bananes plantains rôties, du riz, et une sauce onctueuse et consistante de pinto beans ou black beans, mijotée avec grand renfort d'ail.
Si cela vous semble assez roboratif, le Vergel sert aussi toute une série de salades et sandwichs fraîchement préparés.

Mardi: Le Boniface d'Asie
Rue St-Boniface, 11 - 1050 Bruxelles

Cuisine vietnamienne. Les patrons sont d'une gentillesse extrême, et moi j'aime l'endroit pour son bol de phô fumant qui me satisfait. Les plats sont de bonne facture, les prix très raisonnables.
Pour varier, on peut aussi essayer le Deuxième élément, juste à côté, qui fait dans le chouia plus sophistiqué et plutôt dans le thaï fusion. Là aussi, service aimable et diligent. Essayer le poulet au curry jaune et pommes de terre, la description ne paie pas de mine, et pourtant c'est délicieux.

Mercredi: Tandoori Land
A l'angle de la rue de la Longue Vie et de la rue de Naples, dans la maison du coin avec le joli motif art nouveau, Ixelles

Là, on fait plutôt dans le plat à emporter, à moins que vous ne teniez absolument à manger sur l'unique table en formica de ce night shop, assis sur une chaise rembourrée rose en-dessous de la télé qui diffuse des séries bollywoodiennes. Huit currys chaque jour, un biryani, un dal (parfois pas assez mijoté toutefois, il faut le dire), un curry de légumes, du riz basmati cuit avec de la cardamome, et, les bons jours, des nans délicieusement chauds, moëlleux et goûtant bon le beurre. Il y a aussi une sélection de tandooris et de pakoras, mais je ne les ai jamais goûtés.
Les portions sont énormes. C'est simple: il n'y a qu'une seule taille pour les plats à emporter, pour le riz (1,5 EUR) aussi bien que les currys (entre 3 et 5 EUR). Le bon plan que l'on a expérimenté: prendre deux currys (ou un curry et un dal), une portion de riz et deux nans, et partager avec quelqu'un. Les plats sont légèrement trop huileux pour s'en sustenter de façon quotidienne, mais qu'est-ce que c'est bon!
Le magasin vend aussi toute une série d'ingrédients indiens, allant des chutneys à des choses dont je ne connais pas le nom.

Jeudi: L'Epicerie
A l'angle de la rue Keyenveld et de la rue du Prince Royal, Ixelles

User de superlatifs n'est pas mon activité favorite, mais je dois dire que L'Epicerie du coin de la rue Keyenveld et de la rue du Prince Royal est mon premier vrai coup de cœur sympathie au milieu de ces eateries et autres sandwicheries du quartier.
Sandrine Mossiat a bien décrit l'endroit, en 2007, dans Zone 02. Un foyer d'humanité, vraiment, autour de notre épicier préféré. Il fait ses sandwichs avec amour et beaucoup de temps. Il ne faut pas être trop pressé, mais quelle relaxation pendant cette pause déjeuner! Rien que de bonnes choses: mozzarella, tomates, crevettes, jolis petits fromages, pancetta, prosciutto crudo, purée d'avocat, à agencer de mille façon dans de la ciabatta (entre 3 et 5 EUR). On peut s'asseoir à l'une des jolies et simples tables de bois, au milieu d'un véritable décor d'épicerie à l'ancienne, étagères en bois et quelques légumes et fruits qui trônent au pied d'une vieille balance. Il y a aussi une soupe du jour et deux currys thaïs. Et pour finir, une portion des bonnes tartes de Françoise!

Vendredi: Kamilou
Mundo B - La maison du développement durable, rue d'Édimbourg, Ixelles

L'on ne soupçonnerait pas l'endroit de l'entrée, car il est situé à l'intérieur d'un immeuble de bureaux, tous plus ou moins liés au développement durable. Kamilou prépare des sandwichs et des salades dans un décor lumineux et gai, où il y a possibilité de manger en terrasse pendant les beaux jours. Sandwichs atypiques (essayez le boeuf coriandre à la thaï) entre 2 et 5 EUR, salades avec moult choix (je prends toujours les quatre ingrédients au choix pour 7 EUR, avec d'office des lentilles à l'estragon) et quelques gâteaux en dessert.
Le seul hic est le service: les jolis garçons et filles baba cools qui y travaillent semblent quelques fois perdre la notion du temps et de l'argent... Si vous emportez, précisez que c'est pour quitter le building: le café sert aussi de cantine aux associations qui nichent dans l'immeuble, comme en témoignent le nombre de boîtes à tartines dans le café. Possibilité de commander des paniers bios tous les jeudis.

La prochaine fois, un post sur nos lunchs préparés maison, parce qu'il ne faut pas croire que l'on ne consomme que restau, non plus!

dimanche 27 septembre 2009

Une pensée pour F.: penne all'arrabbiata

Préparation des penne all'arrabbiata

Mon ami F. est parti faire le tour d'Afrique, récemment.
Il me manque énormément. Car il faut quand même le dire, des âmes sœurs de cuisine, cela ne se trouve pas souvent, ni facilement.
Combien d'heures avons-nous passées à couper, tailler en dés, regarder les mets cuire, parler avec une sorte d'extase d'une lasagne (surtout lui) ou d'une charlotte aux fraises (surtout moi) - que ce soit à Providence ou à Bruxelles.

F. est le plus grand mangeur et amateur de pâtes que je connaisse. A vrai dire, je ne pense pas qu'il soit possible de l'égaler dans ce domaine. Sous toutes les formes, à tous les goûts, sous toutes les latitudes.
C'est à lui que j'ai pensé, ce samedi-là, en mijotant ce plat fort simple de "pâtes fâchées", tout droit sorti de mon époque estudiantine en Italie.

Penne all'arrabbiata

Ingrédients (pour 2 pers. ayant très faim):

- 250 gr de pâtes "courtes" (ici, des penne, mais les rigatoni ou autre macaroni peuvent aussi bien convenir)
- 3 ou 4 gousses d'ail (dépendant de la taille)
- 2 petits chilis rouges frais (ou 1 de plus grosse taille)
- 1 oignon
- 3 anchois
- 1/2 cup de vin rouge
- 4 ou 5 tomates bien mûres, de type roma
- huile d'olive, sel, poivre
- thym, marjolaine ou origan
- Gran Padano ou Pecorino

1. Écraser (et non pas passer au presse-ail) les gousses d'ail avec la tranchée d'un gros couteau de cuisine. Hacher l'oignon et les chilis. Détailler les anchois en petits morceaux.

2. Monder les tomates: faire une incision en croix à la base des tomates, tremper dans de l'eau bouillante pendant quelques minutes. La peau s'enlèvera alors toute seule. Couper en quartier (ou mettre entiers dans la sauce par après).

3. Dans une bonne poêle, chauffer un peu d'huile d'olive et faire revenir les gousses d'ail écrasées. Ne pas laisser brunir. Ajouter l'oignon, les chilis et les anchois hâchés. Laisser cuire quelques minutes, jusqu'à ce que l'oignon blondisse.

4. Déglacer avec le 1/2 cup de vin rouge. Laisser bouillir quelques minutes, puis ajouter les tomates. Ajouter un peu de thym et de marjolaine ou d'origan.

5. Laisser cuire 20-25 min. Assaisonner, ajouter encore de l'origan ou de la marjolaine, au goût.

6. Cuire les pâtes dans de l'eau salée. Attention: les Italiens ne mettent jamais de matière grasse (huile ou beurre) dans l'eau de cuisson des pâtes, car, disent-ils, si les pâtes sont retirées al dente, elles ne collent pas... ce qui est tout à fait vrai. Que cela ne vous empêche pas d'ajouter une goutte d'huile d'olive, si vous préférez les pâtes plus cuites.

7. On fait le mélange à l'italienne: un fond de sauce dans la casserole qui a servi à cuire les pâtes (et vidée de son eau, bien sûr), on remet sur le feu doux, on ajoute les pâtes, on ajoute toute la sauce, le fromage, et on mélange. Puis, on retire du feu.
Comme j'adore toujours racler la sauce jusqu'à la goutte, je préfère la version: pâtes directement dans la poêle contenant la sauce, fromage, on mélange.

On refera ça quand tu rentreras, F., promis...

Le GAC-age, ou comment se trouver son fermier de famille

Notre panier bio de la semaine

Nous nous sommes récemment inscrits à un GAC - un groupe d'achat collectif.

Vous savez comment ça marche? Un groupe de personnes adeptes de l'agriculture biologique et voulant soutenir les agriculteurs locaux s'organisent pour être approvisionnés, à intervalles réguliers, en fruits et légumes frais.
Les choix varient selon les saisons. Toutes les semaines nous recevons une offre fixe et décidons de la prendre ou pas. Les paniers commandés sont livrés dans une cafétariat bio que mes collègues et moi fréquentons assez souvent.

Et ce vendredi, nous avons reçu notre premier panier, composé uniquement de fruits et légumes de saison, issus de l'agriculture biologique locale:
- un céleri rave, pas trop gros et donc parfait, avec plein de cheveux;
- deux fenouils, avec aussi plein de cheveux;
- un kilo de carottes, qui contrairement à leurs frangines du supermarché n'ont pas toutes la même taille;
- un ravier de baby spinach, super goûteux;
- trois oignons rouges, à vous en faire pleurer;
- un choux vert, avec encore quelques larves de bêtes du potager;
- une grappe de raisin noir, à vous faire dire que c'est décidément le pays du raisin et du miel;
- un ravier de myrtilles, toutes jolies;
- plein de pommes, petites, un peu sûrettes mais pas trop;
- un citron vert, encore jaunâtre de peau mais avec un parfum de lime comme les consœurs vertes du supermarché n'en ont pas.

Nous avons fait une gigantesque soupe aux carottes avec les cheveux du céleri rave, et déjà mangé les myrtilles lors d'un brunch pancakes du week-end.

Verdict? Un goût incomparable par rapport aux légumes du supermarché... Longue vie à notre "fermier de famille", le Potager de Gaspard.

mardi 12 mai 2009

Les cinq meilleures surprises culinaires...

Photo (c) Ciya.com.tr

L'autre jour, lors de notre dîner paresseux du dimanche au Kif-Kif Café (dont j'espère vous reparler bientôt), nous nous sommes amusés à comparer un peu nos expériences de restaurants et à trouver parmi elles les cinq meilleures et les cinq pires.
Une conversation à bâtons rompus qui peut mener loin, et même se prolonger à l'infini...
Allè, ce billet en prend le risque et espère avoir quelques commentateurs pour contester, confirmer, partager leurs points de vue!

Les cinq meilleures surprises culinaires expérimentées (restaurants)

Il est difficile de classer par préférence. Donc, sans ordre de préférence:

1. Le Ciya, à Kadykoy, sur la rive asiatique d'Istanbul: tout simplement l'un des endroits où l'on s'est le plus régalés. Le restaurant en lui-même n'est pas un endroit de grand luxe: plutôt un espèce de restaurant-buffet où un certain nombre (pardon, un grand nombre) de plats, salades et mezze attendent leurs mangeurs tous les jours. Et qu'est-ce que c'était frais, qu'est-ce que c'était bon! Le chef exploite de vieilles recettes ancestrales d'Anatolie, dans une idée renouvelée de plats familiaux adaptés à la vie moderne. Le service était professionnel et sympathique. Le serveur, voyant qu'on ne savait pas choisir parmi les nombreux mets sur la carte, a entrepris de tout nous expliquer en anglais, avant de nous amener au chef (derrière son comptoir-buffet) et lui demander de nous servir un peu de tout. L'addition était tellement raisonnable qu'on aurait bien recommencé avec quelques petits plats supplémentaires, si on n'était pas déjà rassasiés. La seule chose que je n'avais pas aimée était le jus de tamarind, mais c'est une question de goût.
Il peut y avoir bien des endroits de par ce bas-monde où j'ai bien mangé et dont je ne me souviens plus (honte à moi) - mais on se souviendra toujours de Ciya... Ne le manquez pas si vous vous rendrez à Istanbul!

2. L'Air du temps, à Noville-sur-Mehaigne (Belgique): rendons à Sang-Hoon ce qui est à Sang-Hoon... L'un des chefs les plus créatifs et sympathiques de la planète gastronomique belge ne nous a pas déçus, lors de notre visite. Les cuissons à basse température étaient parfaites, les petits cubes de différents types de betteraves graphiques, et le tiramisu déconstruit donnait exactement le goût du meilleur des tiramisus en bouche (très étonnant!). Ils viennent d'obtenir leur deuxième étoile, amplement méritée. Le restaurant nous a surpris dans la simplicité de son décor: calme, lumineux, avec une salle arrière donnant sur une fenêtre d'où l'on peut voir oeuvrer le chef. Le menu (7 ou 8 services) nous a ravis. Mais je dois dire que Sang-Hoon Degeimbre devrait être également fier d'un élément non négligeable dans l'expérience culinaire à l'Air du Temps: son tout jeune sommelier, Maxim Demynck, qui a décroché le titre de Meilleur sommelier au GaultMillau, et nous a conseillé deux vins (un Hongrois et un Sud-Africain) tout simplement divins.

3. La Pampa, à New York: ce n'est pas moi cette fois. C'est D. qui a classé ce steak house new-yorkais parmi les meilleurs endroits dînatoires expérimentés, et en tout cas le meilleur steak expérimenté. C'est bien possible. Ne pouvant supporter la bidoche au-delà d'un certain tonnage, je me souviens surtout d'une quantité telle que le serveur a dû retourner l'une des extrêmités du steak, servi pourtant sur une assiette ovale de la taille d'un plateau pour enfant de chez McDo. Mais quelle saveur, quel jus, quel moelleux... L'implantation dans Amsterdam Avenue a fermé, il paraît que La Pampa sévit maintenant à Flushing ou à Brooklyn Heights. N'oubliez quand même pas les prescriptions des autorités sanitaires américaines: mangez pendant une semaine végétarien après, trop de viande nuit à votre santé.

4. Ka Lui, à Puerto Princesa (Philippines, île de Palawan): un petit restaurant perdu sur une route de bourgade. On pousse la porte (ou plutôt la barrière) et on se retrouve au jardin d'Eden. Vraiment. Avec une décoration axée sur l'artisanat philippin traditionnel, et surtout des plats de fruits de mer à en tomber par terre (ce qui tombe bien, vu qu'on mange presque par terre, sur de jolies nattes). Le service est raffiné, professionnel et très sympathique. Les prix sont élevés pour l'endroit (ce qui veut tout de suite dire... moins de 10 EUR pour le menu), mais qu'est-ce qu'on en ressort heureux! Qu'est-ce que cela en valait la peine. Du crabe aux poissons locaux, tout y est mis en jolies portions, bon, goûteux et frais. Bon, ce n'est pas le genre d'endroit où l'on se dit que l'on va y aller en passant dans le quartier la semaine prochaine, bien sûr, mais ce petit oasis faisant partie des meilleures surprises culinaires que nous ayions eues, on ne pouvait pas ne pas le citer.

5. Un des restaurants de Providence (RI, aux Etats-Unis) que l'on affectionnait: au choix, Ichiban à Cranston pour sa cuisine coréano-japonaise (l'endroit lui-même, assez insolite, ressemblant à un énorme préfabriqué temporaire au milieu d'un lot de parking), le Chilangos Taqueria sur Manton Avenue (pour ses margaritas géantes gratuites pendant l'attente d'une table, et surtout pour ses tacos), l'Apsara sur Public Street (qui se trouve littéralement dans une roulotte, avec de la déco de Noël tout autour) pour sa cuisine cambodgienne, ou encore le Not just Snacks sur Hope Street (qui nous a servi le meilleur biryani au poulet qu'on ait goûté). En fait, plus qu'un restaurant précis, ce qu'on a adoré de notre année à Providence, c'est cet ensemble, éclectique, délicieux, très bon marché, et culturellement si varié qui s'offrait...

La suite aux cinq pires expériences culinaires, bientôt.

mardi 5 mai 2009

Où manger un burger à Bruxelles: à Houtsiplou

Il faisait tard et un peu sombre... mais on y voyait assez pour juger de la taille du burger!

C'est avec impatience que nous nous sommes attablés, l'autre jour, chez Houtsiplou, dans ce coin de la Place Rouppe qui sera, côté style, toujours un mystère pour moi.

Pour les non familiers de l'endroit, cette place est célèbre pour deux choses aux connotations assez antagonistes: d'une part, pour abriter le plus réputé des restaurants étoilés belges, le Comme chez Soi (où le chef Pierre Wynants vient de passer la main à son beau-fils Lionel Rigolet), et d'autre part, pour accueillir tous les ans la traditionnelle fête du Premier Mai, où tout se met au rouge, concerts à la clé. Et au bout de la place, l'avenue de Stalingrad, avec son Palais du Midi qui, dans le temps, devait accueillir le Bruxelles qui bruxellait, et qui de nos jours porte encore mieux son nom avec tous les marchands orientaux et les étals où boire du thé à la menthe.

Bref, c'est sur cette place où tout bouge, le Bruxelles bobo comme le Bruxelles prolo, que s'est installé ce sympathique... comment pourrait-on appeler cela... équivalent de l'Arcadi!
Car à n'en pas douter, c'est bien ma petite "eaterie" préférée qu'Houtsiplou me rappelle. Ce genre d'endroit où passer à midi ou à minuit, avec son nouveau flirt ou sa maman, manger, grignoter ou dévorer des salades, des plats plus consistants ou juste un petit dessert avec une tasse de thé. Et le soir, en été, s'attabler avec des amis et des bières, dehors, et discuter à n'en plus finir.

Nous avons testé ce soir-là les burgers. Les variations proposées sont originales: entre la version maison (à la viande d'agneau épicée, yahourt et menthe), classique, milanaise (mozzarella, tomate, roquette, etc.), bien d'autres à essayer bientôt. Pour être sûrs de revenir, nous optons pour le classique: cheddar, sauce BBQ, oignons frits, cornichons, salade et tomates. Et une petite salade en accompagnement, qui se révéla être une grande assiettée de crudités, à faire déculpabiliser les plus calories-allergiques. L'assaisonnement et la petite pincée de sésame grillé font merveille. Les burgers arrivent avec des frites, bien grosses, bien épaisses, bien comme il faut.

Mais le burger, le burger, me diriez-vous? Presqu'impossible à saisir dans mes petites mains tellement qu'il est épais, juteux quand on le mord, un goût de grillé et une texture moëlleuse... Je n'y ai presque pas cru quand j'y ai goûté: ENFIN! Le (ze) burger qui démontre de ce côté-ci de l'Atlantique que le prototype de la nourriture américaine n'est pas cette semelle appelée Big Mac que l'on sert dans les chaînes insipides.

Je m'arrête là. Vous aurez compris que là, ça en devient sentimental.
Chouette ambiance, un petit vent légèrement chaud qui rappelle que le printemps est là, des rires d'amis et des sourires du personnel, une déco à s'y faire sentir vraiment bien. Je vous le recommande si vous visitez le centreville de Bruxelles et que vous avez une petite faim.

Le style:

La "eaterie" par excellence, un mélange de branchouille-attitude et de boustifaille bon-enfant, très réussi. Hamburgers parmi les meilleurs de Bruxelles (oserais-je écrire: de Belgique?), service sympathique et accueillant, prix très raisonnables et pâtisseries de Marcolini en dessert. L'été, agréable terrasse. Mention spéciale pour les toilettes, entièrement tapissées d'un tableau noir. Vous pouvez laisser y laisser votre dessin, à l'aide des craies disposées dans le cabinet.

Les prix:

Entrées: entre 4 et 8,5 €
Plats: entre 12 et 18 €
Burgers et tartines: entre 9 et 11 €
Desserts: 4.5 € (si j'ai bien regardé dans la vitrine)

Plats du jour tous les jours de semaine.


Mon opinion:

Cuisine: 8/10
Déco et ambiance: 8/10
Accueil et service: 8/10


Les coordonnées:

Houtsiplou
Place Rouppe, 9
1000 Bruxelles
Tél. 02/511.38.16
http://www.houtsiplou.be/

Ouvert tous les jours.

Edit 6 mai 2009: je suis un peu obsédée par le burger, dont je parle déjà ici et . Mais le New York Times travaille mon addiction: lisez donc l'article de cette semaine sur cette bande de joyeux lurons qui comparent dans un classement les burgers new-yorkais.

samedi 14 février 2009

Magret de canard et une histoire d'oranges et de mandarines

Magret de canard, sauce miel orange, et sa farandole d'accompagnements

L'assiette était un peu trop chargée, mais au final tous les goûts se sont bien accordés...
C'était la première fois que je me suis essayée au magret de canard. Non pas que le canard n'ait pas figuré fréquemment au menu à la maison, mais jamais sous la forme d'un bon petit magret à saisir à la poêle en entier.
Résultat? Pas mal du tout mais je suis encore ébahie de la quantité de graisse (liquide!) que peut dégager la bête...
Le mariage canard/miel/orange reste assez classique. J'ai essayé dans la même gamme d'y ajouter un petit accompagnement, une tranche de pain d'épice grillée avec des quartiers de mandarine et de la cannelle. J'avais initialement prévu de la purée de panais, aussi, mais faute d'en avoir trouvé, je me suis rabattue sur des pommes de terre et des petits pois surgelés.
Bref, on le refera. Avec des assiettes de présentation plus grandes et des portions d'accompagnement plus petites.

Magret de canard à la sauce miel orange et sa farandole d'accompagnements

Pour 4 personnes:

- 2 grands magrets de canard (ou 4 petits)
- 30 cl de jus d'orange
- 3 c. à s. de miel liquide
- 2 c. à s. de Grand Marnier
- 2 gros oignons
- 2 c. à s. de vinaigre balsamique
- 1 sachet de bon thé aux agrumes
- une petite poignée de raisins secs
- 1 c. à s. de cassonade brune
- pommes de terre (de quoi faire une purée pour 4)
- 1 1/2 mug de petits pois surgelés
- 4 tranches fines de pain d'épice
- 3 mandarines, pelées et partagées en quartiers
- cannelle en poudre, muscade, sel, poivre noir du moulin, une noisette de beurre

1. Pour la compote d'oignons: faire une tasse (taille mug) de thé aux agrumes, et y faire gonfler les raisins secs. Découper les oignons en fines lamelles, et les faire dorer légèrement dans une petite casserole avec un peu d'huile. Déglacer au vinaigre balsamique. Ajouter les raisins secs et la tasse de thé (sans le sachet) , 1 c. à s. de cassonade, et faire compoter couvert jusqu'à évaporation du liquide. Lorsque le thé s'est plus ou moins évaporé, ajouter 1 c. à s. de la marinade miel-orange du canard (voir ci-dessous), faire encore cuire 2 min.

2. Pour la purée de pommes de terre et petits pois: faire cuire les pommes de terre à l'eau. Quelques minutes avant la fin de la cuisson, ajouter les petits pois. Égoutter, écraser le tout en purée (j'ai utilisé mon mixer). Ajouter une noisette de beurre et une pincée de muscade, assaisonner, bien mélanger. Réserver le tout.

3. Pour le magret de canard: taillader les magrets côté peau avec un bon couteau, jusqu'à la chair (les entailles forment un quadrillage). Faire mariner 20 min. dans le mélange jus d'orange et miel. Saler et poivrer des deux côtés. Dans une poêle anti-adhésive bien chaude, disposer les magrets côté peau, sans matière grasse, et les saisir pendant 5 à 6 minutes. Quand la peau est bien dorée et craquante, retirer les magrets, enlever la graisse de cuisson et y disposer de nouveau les magrets côté chair, pendant 5 min. à peu près. Les magrets doivent restés rosés au centre. Réserver au chaud.

4. Pour la sauce miel orange: enlever les magrets dès qu'ils sont suffisamment cuits. Remettre la poêle immédiatement sur le feu et déglacer avec le Grand Marnier, en raclant bien les sucs de cuisson. Ajouter la marinade au jus d'orange et le miel, faire réduire pendant 2-3 min.

5. Pour les tartines de mandarines au pain d'épices: faire griller les tranches de pain d'épice. Disposer par-dessus les quartiers de mandarine (avec le moins de filaments blancs possible) et saupoudrer d'un peu de cannelle en poudre. Vous pouvez aussi faire flamber un peu les mandarines dans une poêle avec du Grand Marnier avant de les disposer sur le pain d'épices.

6. Monter les assiettes: découper les magrets en tranches, les disposer sur les assiettes avec la sauce, monter la purée à l'aide de cercles à pâtisserie, disposer une tartine de mandarines dans chaque assiette et finir avec une petite cuillère de compote d'oignons au thé. Servir immédiatement.

lundi 2 février 2009

De la quinoa et du saumon: jeu du lundi soir

Timbale de quinoa au saumon

Vous vous demandez comment manger léger après les fêtes?
Vous avez une tonne d'ingrédients insolites dans vos placards (genre quinoa, raisins secs qui sont là depuis on ne sait plus quand, poivres bizarres et autres condiments), dont vous ne savez que faire?
Vous voulez faire un petit bricolage rapide un lundi soir, après le boulot?
Cette recette est pour vous.

Elle est approximative: n'hésitez pas à jouer en adaptant la vinaigrette, en ajoutant d'autres ingrédients à la quinoa, etc. Des oeufs de saumon, par exemple, feraient aussi merveille là-dedans...

Timbale de quinoa au saumon et au concombre, vinaigrette à la sauce teriyaki



Pour deux personnes:

- 1 mug de quinoa
- 1 demi-concombre
- 1 poignée de raisins secs
- 2 grosses poignées de roquette
- 2 tranches de saumon fumé (ou de saumon extra-frais)
- 1 demi-cube de bouillon de légumes de type Maggi
- 1 1/2 c. à s. d'huile d'olive extra vierge
- 1 1/2 c. à c. de vinaigre balsamique
- 1 c. à c. de sauce teriyaki
- poivre du Szechuan
- baies roses
- huile de sésame
- sel
- facultatif: une pointe de wasabi

1. Faire cuire la quinoa: mettre l'équivalent d'un mug de quinoa dans une petite casserole, et 1 et 1/2 mug d'eau. Ajouter un demi-cube de bouillon de légumes, couvrir, et faire cuire à feu doux environ 15-20 min., jusqu'à ce que le liquide se soit évaporé et la quinoa soit cuite (et tendre/molle sous la fourchette). Pendant ce temps, faire gonfler les raisins secs dans de l'eau chaude, dans un petit bol.

2. Faire la vinaigrette: dans un petit bol, ajouter dans l'ordre: huile d'olive, une pincée de sel (mélanger), le vinaigre, la sauce teriyaki.

3. Couper le concombre en très petits dés. Mettre dans un saladier et mélanger avec la quinoa et les raisins secs. Poivrer avec le poivre de Szechuan, et ajouter quelques gouttes d'huile de sésame (pas trop, car le goût en est assez fort). Ajouter la vinaigrette, en gardant quelques gouttes pour la décoration des assiettes. Bien mélanger, goûter et rectifier l'assaisonnement si nécessaire.

4. Dresser les assiettes: tailler le saumon en lamelles (ou le saumon extra-frais en tartare). Couper quelques tranches ultra fines de concombre et les disposer en corolle dans l'assiette. Par-dessus, disposer un cercle de dressage et y mettre la quinoa, en tassant bien. Vous pouvez alterner couche de quinoa - couche de concombre/oeufs de poisson - couche de quinoa pour un effet plus optique. Sur le dessus, disposer les lamelles de saumon, ajouter les baies roses. Disposer tout autour et par-dessus la roquette, et terminer par quelques gouttes de vinaigrette sur le pourtour.

Si vous choisissez le saumon frais, vous pouvez la mélanger en tartare avec un mélange de jus de citron vert, sauce soja (peu), ciboulette ou jeune finement ciselé, un tout petit peu de miel et une pointe de wasabi. Pour le tartare de poisson cru avec assaisonnement de jus de citron, il vaut toujours mieux mélanger avec l'assaisonnement immédiatement avant de servir, pour que le poisson ne cuise pas trop dans le jus de citron.

Bon appétit!