Il paraît que l'un des symboles les plus forts du fast food-ing est en train de devenir à la mode, voire trendy, dans les enceintes gastronomiques européennes les plus légitimées...
La rubrique "Dining In, Dining Out" du New York Times (que j'affectionne particulièrement et lis encore religieusement tous les mercredis, surtout pour les critiques de Frank Bruni) y consacre un article: "In Paris, Burgers Turn Chic".
La rubrique "Dining In, Dining Out" du New York Times (que j'affectionne particulièrement et lis encore religieusement tous les mercredis, surtout pour les critiques de Frank Bruni) y consacre un article: "In Paris, Burgers Turn Chic".
"Burgers have become gastronomic", explique Mme Grasser-Hermé (un lien de parenté avec Pierre?), chef à Paris.
A vrai dire, je ne suis pas sûre que ce soit une question de mode. Avez-vous déjà goûté un bon, un vraiment bon hamburger à Paris? Peu de restaurants, surtout dans les prix moyenne gamme, en affichaient de bons, à leur menu. L'on voyait ce mets comme un classique des fast foods - qu'on le leur laisse. Or, si vous (vous, Européens) pensez que notre classique chaîne "Golden Arches" (voire le Quick!) en sert un authentiquement bon, allez donc en goûter un du côté de l'Oncle Sam, ou, mieux, dans l'un de ces endroits qui revendiquent la tradition du burger (sans ketchup et sans bun, mais avec des tranches de pain toastées). Cela n'a juste rien à voir. Une viande de boeuf grillée (en étant tenue verticalement), bien juteuse, bien épaisse... Le burger à mes yeux, depuis cette expérience, est avant tout une façon de cuire la viande - à mettre au même niveau que les brochettes, les kebaps, le ragout ou les rôtis.
Il n'y a rien de gastronomique ou pas, en soi, dans le burger. Il y a juste la volonté, ou pas, de le voir démythifié, comme une pièce de nourriture dont on peut jouer avec l'idée, à l'envi, sans complexe. Et en oubliant, une bonne fois pour toutes, les morceaux de cartons servis dans les chaînes de fast food qui sont arrivées chez nous.
Tiens, ça me donne des idées... Je n'ai pas de boeuf wagyu à portée de main, là, comme ça, mais on va improviser. Publication des résultats (si probants, bien sûr) bientôt.
A vrai dire, je ne suis pas sûre que ce soit une question de mode. Avez-vous déjà goûté un bon, un vraiment bon hamburger à Paris? Peu de restaurants, surtout dans les prix moyenne gamme, en affichaient de bons, à leur menu. L'on voyait ce mets comme un classique des fast foods - qu'on le leur laisse. Or, si vous (vous, Européens) pensez que notre classique chaîne "Golden Arches" (voire le Quick!) en sert un authentiquement bon, allez donc en goûter un du côté de l'Oncle Sam, ou, mieux, dans l'un de ces endroits qui revendiquent la tradition du burger (sans ketchup et sans bun, mais avec des tranches de pain toastées). Cela n'a juste rien à voir. Une viande de boeuf grillée (en étant tenue verticalement), bien juteuse, bien épaisse... Le burger à mes yeux, depuis cette expérience, est avant tout une façon de cuire la viande - à mettre au même niveau que les brochettes, les kebaps, le ragout ou les rôtis.
Il n'y a rien de gastronomique ou pas, en soi, dans le burger. Il y a juste la volonté, ou pas, de le voir démythifié, comme une pièce de nourriture dont on peut jouer avec l'idée, à l'envi, sans complexe. Et en oubliant, une bonne fois pour toutes, les morceaux de cartons servis dans les chaînes de fast food qui sont arrivées chez nous.
Tiens, ça me donne des idées... Je n'ai pas de boeuf wagyu à portée de main, là, comme ça, mais on va improviser. Publication des résultats (si probants, bien sûr) bientôt.
3 commentaires:
si je ne m'abbuse, mme grasser-hermé est l'ex mme pierre hermé, voilà... :-))
Bonjour Sigrid,
Beh me voilà renseignée... Merci!
oh, ben je me souviens d'un burger de fou dégusté sur les quais du port de miami il y a quelques années..surement pas le meilleur burger du monde, mais presque ^^! J'avais essayé une fois une version au boeuf de Kobe pour ma part, c'était pas mal du tout! biz
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