Le climat est morose en Belgique, ces derniers temps. Et il ne s'agit pas que de la météo. Depuis 115 jours, les différents partis qui se proclament vainqueurs des législatives de juin n'ont pas réussi à constituer une majorité gouvernementale. Au pays de Magritte et du compromis, on en a déjà beaucoup vu en matière d'inventivité politique - comme se sont empressés de le rappeler les politologues sur les plateaux télé. Mais cette fois-ci, la "crise/crisis" fait réaliser à beaucoup d'entre nous que la séparation du pays, sur fond de revendications flamingantes et d'incurie politique wallonne, serait une possibilité concrète à moyen terme. Un ami m'a dit l'autre jour qu'en tant que Bruxellois francophone (même s'il est parfaitement bilingue), il se sentait de plus en plus comme le Juif errant, sorte d'apatride dans une région qui ne se sent ni totalement flamande ni totalement wallonne, où certains du Nord du pays stigmatisent de plus en plus les gens parlant français comme des êtres de mauvaise volonté. Il faut dire qu'en refusant de répondre en français aux questions des journalistes francophones, certains hommes politiques ont ouvert une voie royale à ce genre de comportement. Je ne suis pas sûre non plus qu'en niant totalement les aspirations culturelles des Flamands à certains moments de l'histoire, la classe politique francophone n'ait rien à se reprocher dans la situation d'aujourd'hui. Complexe, donc.
Si vous passez à Bruxelles, vous verrez de nombreux drapeaux belges aux fenêtres, plus sans doute qu'il n'y en a jamais eu pendant les fêtes du Roi, fêtes nationales et autres armistices du 11 novembre. Le Belge moyen n'est pas particulièrement patriote (pas comme le Français ou l'Etatsunisien), mais beaucoup de Belges se sentent profondément attachés à l'entité culturelle "Belgique", au-delà des symboles que sont le roi, le foot et la bière (comme le souhaiterait M. Leterme). La Libre Belgique, quotidien francophone, propose même des drapeaux en vente en ligne.
J'ai beaucoup aimé l'initiative de Sigrid, qui a décidé, comme beaucoup de Belges, de sortir son drapeau belge pour protester contre cette vague de Belgo-pessimisme qui, à cause d'hommes politiques intéressés et d'extrémistes infiltrés parmi eux, menace depuis une centaine de jours de mettre fin à l'unité du pays. Son blog en italien affiche une bannière belge (côté droit): cliquez dessus, vous arrivez à une pétition sur le sujet. Merci de l'initiative!
Si vous passez à Bruxelles, vous verrez de nombreux drapeaux belges aux fenêtres, plus sans doute qu'il n'y en a jamais eu pendant les fêtes du Roi, fêtes nationales et autres armistices du 11 novembre. Le Belge moyen n'est pas particulièrement patriote (pas comme le Français ou l'Etatsunisien), mais beaucoup de Belges se sentent profondément attachés à l'entité culturelle "Belgique", au-delà des symboles que sont le roi, le foot et la bière (comme le souhaiterait M. Leterme). La Libre Belgique, quotidien francophone, propose même des drapeaux en vente en ligne.
J'ai beaucoup aimé l'initiative de Sigrid, qui a décidé, comme beaucoup de Belges, de sortir son drapeau belge pour protester contre cette vague de Belgo-pessimisme qui, à cause d'hommes politiques intéressés et d'extrémistes infiltrés parmi eux, menace depuis une centaine de jours de mettre fin à l'unité du pays. Son blog en italien affiche une bannière belge (côté droit): cliquez dessus, vous arrivez à une pétition sur le sujet. Merci de l'initiative!
1 commentaire:
Bonjour Thérèse! (ça alors, toi aussi ex-ucl? :-)) uhm, ce que je voulais te dire, enfin à toi et puis à qui veut (les belges parlent aux belges...) si quelqu'un veut le petit banner/drapeau belge à insérer dans son propre template, n'hésitez pas à demander, j'enverrai volontiers le bout d'html qu'il faut :-)
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